L’arrivée du chiot

L’arrivée du chiot

L’arrivée du chiot

Le premier point fondamental à savoir, c’est qu’un chiot a tout à apprendre ! Ne partez pas du principe que votre chiot sait, il ne sait rien ou très peu. Vous allez devoir lui apprendre à vivre dans une société humaine, lui apprendre vos habitudes et surtout continuer à le mettre en contact avec des chiens pour finir, l’éducation commencé par sa mère (communication, inhibition…). L’éducation d’un chiot est un investissement sur plusieurs mois voir années. Il faut avoir conscience que c’est un enchaînement d’amélioration et de régression.

 

 Bien préparer l’arrivée du chiot

–     Déterminer un budget, pour les achats de première nécessité (gamelle, panier, laisse, harnais, jouets) et tout ce qui est des frais       vétérinaires. L’intérêt est de ne pas se retrouver pris au dépourvu, la première année peut coûter plus au moins cher entre les vaccins, les antiparasitaires, la stérilisation/castration et autre imprévu. Il existe des assurances pour chiens pour vous aider financièrement.

 

–      La seconde étape sera d’adapter votre lieu de vie, il faudra le rendre puppy proof. Il faut définir des espaces, notamment pour les gamelles, qu’elles soient dans un lieu calme, sans passage. N’hésitez pas à prévoir différents lieux et types de couchages, mais des choses qui se nettoient rapidement, un accident pipi est vite arrivée.

 

–      Sécurisez votre environnement, vérifier que vos objets/mobiliers de valeur ne soient pas accessibles, de protéger tout ce qui est câble électrique ou bien même vos plantes. L’intérêt est d’éviter les accidents pour votre bébé chien et de vous énervez parce que votre chiot a détruit quelque chose d’important pour vous. Les chiens aiment aussi les odeurs de linges sales, prévoyaient de bien ramasser vos chaussettes et d’avoir un bac qui ferme bien.

 

Le jour de l’arrivée du chiot, laisser lui découvrir son nouvel environnement. Il peut être nécessaire de lui montrer où se situe la nourriture et l’eau, ainsi que ses jouets et ses zones de couchage. Idéalement, ramener une couverture avec l’odeur de l’élevage afin qu’il puisse se rassurer. Ne le surchargez pas émotionnellement, prenez le temps de l’observer sans forcément le toucher.

 

La première nuit, il est important de comprendre que ce bébé a vécu beaucoup de chamboulement, pour le rassurer, il est mieux de dormir proche de lui. Cela peut être dans le salon, si vous ne voulez pas qu’il ait accès à la chambre, ou un panier à proximité de votre lit. Les premières nuits, le chiot peut pleurer, rassurez-le ou bien sortez le, il peut s’agir d’une envie de faire ses besoins.

L’arrivée d’un chiot est fatigante, prendre quelque chose de congés peut être nécessaire pour que chacun s’acclimate à ce nouveau rythme.

 

Un point crucial, ayez conscience des besoins de votre chiot/chien.

 

Comprendre les besoins du chiot

 

Les besoins physiologiques, regroupent tout ce qui est vital (boire, manger, respirer, dormir…). Un chiot doit toujours avoir de l’eau à disposition, ça ne sert à rien de rationner l’eau pour le rendre propre, il y a des solutions qui seront présentées plus bas. De même, il est très important de les laisser dormir, c’est pendant leur sommeil qu’ils assimilent les expériences de vie et digèrent les émotions de la Journée.

Le besoin de sécurité, c’est delà que découle le conseil précédent de dormir avec votre chiot, pour créer cet environnement sécurisé. Le chiot une fois séparé de sa fratrie et de ses parents, vous devenez son repaire, n’hésitez pas à le rassurer aux nouvelles situations qu’il rencontrera.

 

La socialisation, l’apprentissage des fameux codes canins : votre chiot devra être en contact avec des chiens de tout âge. Le chiot apprend beaucoup par mimétisme, d’où l’intérêt de côtoyer d’autre chien mais aussi, vous en tant qu’humain de l’encourager face à de nouvelles expériences, il calquera votre énergie. De plus, en fonctionnant comme ça, on tisse un lien de confiance avec son chiot.

Ça boostera également sa confiance en lui.

 

Ensuite, il est important que vous ayez connaissance des besoins spécifiques lié à la race que vous avez choisie. Un labrador n’aura pas la même énergie qu’un Cavalier king Charles, ni le même besoin exploratoire. Anticipez le fait que certaines races ont besoin d’une famille sportive, qui sort régulièrement faire des activités d’extérieur, parce qu’ils ont été sélectionnés pendant des années pour ça. D’autre auront plus de sensibilité face à l’environnement, auront besoin de plus de temps pour s’adapter. Chaque chien à sa propre énergie, et des besoins de dépenses différentes, vous devrez sûrement vous adapter, au fur et à mesure, aux besoins de votre chiot.

 

Dans une dernière partie, on évoque les problèmes qu’on rencontre fréquemment avec les chiots, et quelques solutions à mettre en place pour mieux les gérer.

Les difficultés qu’on rencontre avec un chiot

  • Mordillement

 Du fait, des dents qui poussent et de la découverte de son environnement, vous pouvez faire face aussi à quelques destructions, des petits coups de crocs ici et là.

Voir article sur le  Mordillement

 

 

 

 

 

  • Apprentissage de la solitude  

Travailler la solitude graduellement, commencer par travailler en fermant les portes (ex : chambre/salle de bain) quelques secondes, puis on augmente progressivement le temps. Vous pouvez l’ignorer aussi de temps en temps quand il réclame de l’attention. Vous pouvez « claquer » la porte d’entrée, bouger les clés, mettre les chaussures de façon discontinue. Il faudra prévoir un pet Sitter et ou promeneur pour éviter qu’il soit seul au début. On commencera à partir de 10 secondes puis on augmentera le temps progressivement au fur et à mesure des semaines/mois.

  •  La propreté

Dites-vous quand les enfants humains mettent parfois plusieurs années avant de ne plus faire dans des couches, votre chiot, ce sera le temps de quelques mois. En effet, les sphincters, ce qui permet au chiot de se retenir d’un point de vue biologique, ils ne sont pas matures avant les 6/7 mois.

 

Voir article Propreté

  • Les balades

La 1ere balade, ce n’est pas toujours évident pour les chiots, ils doivent s’habituer à un nouvel environnement et également au matériel de balade comme la laisse, harnais et/ou collier. Ce qui donne lieu parfois à un refus d’avancer ou des couinements, c’est le temps qu’il appréhende toute ces nouvelles choses. Il faudra être patient, l’aider en passant par le jeu ou simplement en portant le chiot parfois.

Le rythme, c’est souvent la question combien de balade et combien de temps. Il faut distinguer les balades hygiéniques qui sont souvent juste l’occasion de travailler la propreté, des balades loisir où le chiot va découvrir de nouvelle chose et se dépenser. La balade hygiénique ne dure généralement que quelques minutes. Les balades de loisir/dépense, la durée va dépendre d’un chiot à l’autre et augmenté avec l’âge, les premières semaines ça peut être 15/20 min de balade.

Il peut arriver que le chiot se fige et ou s’assoie; il observe son environnement, ce qui peut décontenancer son humain. Dans ce type de cas, on peut le laisser regarder/analyser son environnement quelques minutes et quand on veut repartir.

Tout manger au sol, le chien est un animal opportuniste s’il peut trouver des choses appétant dehors, il sera tenté de les mangers. Pour ce qui est des choses non alimentaires, le chiot découvre son environnement grâce à sa gueule, il voit si c’est comestible, quelle texture, quel goût… Il ne faut pas s’inquiéter de ce type de comportement tant que le chiot ne cherche pas à avaler. Le mieux, c’est de leur laisser, si ce n’a pas bon, il recrache la chose. En lui retirant tout de la gueule on risque de l’inciter à avaler.

 

En conclusion: Un chiot demande du temps et de la patience, il faudra un certains temps pour que chacun s’adapte à cette nouvelle vie.

Pour nos enfants nous mettons plus de 20 ans à réussir à les éduquer et souvent pour un chien on cherche à le faire en quelques mois…

Soyez constant et bienveillant pour qu’il vous fasse confiances, et restez indulgent avec lui comme avec vous.

 

Marion Abeille
marion.abeille@gmail.com
1 Comment
  • blanc
    Publié à 22:13h, 09 mai Répondre

    Le plus dur pour nous a été l’apprentissage de la solitude, il détruisait beaucoup de choses pendant notre absences malgré les nombreuses sorties

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